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Présentation de Bruno Vanryb

Since he co-founded the Company in 1984 with Roger Politis, Bruno Vanryb has been in charge of the group's strategic direction worldwide. The close involvement of both founders in all stages of Avanquest's development means that their careers are closely linked to the firm's history.

Bruno Vanryb’s entrepreneurial spirit is also manifested in the wider business community: along with the Avanquest’s incredible adventure, Bruno Vanryb has been involved in the world of professional associations; between 1998 and 2000, he was one of the founders and the president of Croissance Plus, an association whose goal is to bring attention to and support upcoming young companies.

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La Bourse, peut-on y croire encore ? Mon dernier post sur mon Blog "Journal d'un entrepreneur" http://t.co/yWKtJu3JsO via @Challenges

De @bvanryb - Source

3juin2013
La Bourse, peut-on y croire encore ?

La Bourse n’a plus la côte… La cotation, rêve inaccessible de la plupart des entreprises dans les années 90 semble bien passée de mode ! Pourtant, les marchés sont toujours là, et près de 1000 sociétés sont sur la liste d'attente des introductions en bourse dans le monde.

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Faut-il  envisager à nouveau de se lancer en Bourse ? Difficile question… Question à laquelle les entrepreneurs en mal de financement ont bien du mal à répondre ! Il faut le reconnaitre, la Bourse n’a pas une réputation formidable auprès des dirigeants de PME, c’est le moins qu’on puisse dire… Pourquoi la machine s’est-elle grippée à ce point ?

Première évidence, s’il y a de moins en moins d’introductions en bourse, c’est tout d’abord à cause du contexte économique dégradé : l’expérience montre que ce sont les périodes de prospérité qui favorisent l’appétit des investisseurs.

Deuxième évidence, la frénésie régulatrice qui s’est emparée des autorités de marché au niveau mondial est un facteur bloquant majeur : l’empilement des règles imposées est impressionnant, entraînant une hausse des coûts de cotation insupportables pour une entreprise de taille moyenne.

Enfin, troisième évidence, la financiarisation de l’économie qui s’est accélérée ces vingt dernières années a réduit de façon considérable l’attractivité d’une cotation. Les marchés financiers ont  perdus leur raison d’être, le financement des entreprises sur le long terme. L’essentiel des échanges d’actions passe aujourd’hui par le fameux trading haute fréquence, totalement déconnecté de l’économie réelle.  Bienvenue aux « fermes » de serveurs informatiques qui permettent de jouer sur les variations infimes des cours de Bourse pour faire des gains à court terme ! Conséquence directe : l’évolution de la valeur des actions d’une entreprise n’est plus forcément liée à ses résultats ou à son business plan, mais à la spéculation qui l’entoure.

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Face à ce tableau apocalyptique, faut-il pour autant renoncer à tout projet de cotation ? Je ne le pense pas. Une introduction d’une partie de son capital sur les marchés financiers reste à mon avis  le meilleur moyen de réaliser de vraies aventures industrielles, et d’éviter - comme cela arrive trop souvent en France - qu’une société ne puisse plus se développer de façon indépendante et doive être rachetée quand son chiffre d’affaires atteint ou dépasse les 20 millions d’euros….

Le développement d’une entreprise est un processus continu qui passe par plusieurs étapes successives de financement : l’amorçage ou le soutien familial, les business angels, le capital-risque, le capital-développement et puis, dernière étape du développement, la Bourse. En France, malgré le nombre important de start-ups qui se créent, tout se bloque quand il s’agit d’atteindre ce dernier stade. Si les entrepreneurs cèdent leur société avant maturité, c’est peut-être parce qu’ils ne savent pas comment aller plus loin, et non par simple appât du gain.

Petite révolution, EuroNext viens de lancer EnterNext, son marché boursier dédié aux PME. Peut-être est-ce l’occasion de rouvrir le dossier et de se poser à nouveau la question de la cotation ?

Avec la Bourse, l’entrepreneur peut avoir le meilleur des deux mondes : il peut céder une partie de son capital, et donc sécuriser son patrimoine, tout en restant aux manettes de son entreprise pour poursuivre son projet initial, grâce au soutien financier des marchés. C’est d’ailleurs un paradoxe intéressant : dans les sociétés cotées, les fondateurs sont souvent minoritaires tout en conservant le pouvoir de gestion !

La Bourse, malgré tous ses défauts, reste un véritable booster de développement pour les entreprises qui sautent le pas. Les américains et les israéliens l’ont bien compris, avec une cotation massive au Nasdaq de leurs start-ups les plus prometteuses… Conséquence directe : notre CAC 40 reste composé majoritairement d’entreprises qui existaient déjà il y a 20 ans, alors qu’au NASDAQ, la plupart des vedettes sont des entreprises nées dans les années 2000.

Bien sûr, ce plaidoyer pour la Bourse ne doit pas faire oublier la pression que la cotation exerce sur le chef d’entreprise, directement pris à partie sur les forums boursiers ou dans les rencontres professionnelles si le cours de l’action n’est pas satisfaisant.

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Mais face à cela, il existe une réponse simple. Il ne faut pas se laisser aller à la peur de décevoir les attentes des analystes : c’est le meilleur moyen de ne pas prendre les décisions stratégiques, qui pèseraient à court terme, mais qui sont nécessaires sur le long terme pour la réussite de son entreprise. 

Au final, comment l’entrepreneur  doit il aborder la question d’une introduction en Bourse ? Tout simplement avec courage. Finaliser un business plan ambitieux et réaliste sur plusieurs années et aller convaincre les marchés financiers de sa pertinence est la seule réponse possible ! Si le succès est finalement au rendez-vous, une véritable aventure industrielle sera toujours reconnue et récompensée...

In fine, le marché reconnaît toujours les siens !

Blog IPO 4.jpg

*Texte inspiré par ma contribution au livre « 10 questions pour réussir son introduction en Bourse » de Rémi Le Bailly (éditions Gualino)

Photo 1 : archives-lepost.huffingtonpost.fr

Photo 2 : atheologie.hautetfort.com

Photo 3 : murluf.skyrock.com

Photo 4 : Gregory Peck (Moby Dick, 1956)





De http://leconomiereelle.blogs.challenges.fr/ - Source

2juin2013

RT @LanxadeT: Medef "une vision numérique de l’industrie" par Guy Mamou-Mani - à 200%" http://t.co/09cHwmLndZ @guy_mm

De @bvanryb - Source

2juin2013

RT @Guy_mm: Syntec Numérique lance son social game pour séduire les lycéens http://t.co/hNALsR3e0g

De @bvanryb - Source

30mai2013

En route pour #BFMbusiness avec @NicolasDOZE à 9h, au menu auto-entrepreneurs, finances publiques et bien sur Tapie, rien que du lourd...

De @bvanryb - Source

30mai2013

RT @isai_fr: Je m'engage ! Ce que les Pigeons doivent savoir de l'élection au Medef http://t.co/3GeWdEFIRX cc: @laurenceparisot @sdementhon @geoffroyrdb

De @bvanryb - Source

27mai2013

RT +100 “@JDNebusiness: Humeur de Patrick Robin (24h00) : "Lettre à un inconnu" http://t.co/GHXMP1vXXX

De @bvanryb - Source

27mai2013

Merci @frenchweb de rappeler que je suis un dinosaure de la micro ;-) [FrenchWeb Story] Bruno Vanryb se souvient… http://t.co/vBoX32p09P

De @bvanryb - Source

27mai2013

Pareil pour moi ! “@Guy_mm: à titre perso soutien de @GeoffroyRDB" Cc @isai_fr @bibicheri @robin24h00

De @bvanryb - Source

27mai2013
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